Une bénédiction toujours nouvelle

Je te bénis, Seigneur mon Dieu, avec un nouveau regard aujourd’hui, dans une bénédiction toujours nouvelle.

La vie en abondance jaillit d’une source toujours nouvelle … Ce qui veut dire que tout ce que je vois, tout ce que je touche, tout ce que j’entends, ce que je sens, ce que je goûte pourrait avoir un parfum de nouveauté, de transformation, de re-création.Oui, tout ce que je vois, tout ce que je touche, tout ce que j’entends, ce que je sens, ce que je goûte est une cascade de bénédictions nouvelles.

Re-création

Tiens ! Comme le terme « re-création » est proche de « récréation » ! Même racine. A croire que la re-création se fait dans la récréation ! J’entends « récréation » dans le sens de la joie de l’esprit d’enfance. Je bénis tout ce qui est créé, recréé, et je reçois cette bénédiction comme une source abondante qui ne tarit jamais. Donner et recevoir, flux et reflux : la bénédiction se donne et se reçoit, elle est comme une vague qui vient caresser le rivage et qui reflue avec la même douceur.

Quand la routine s’installe, et qu’apparaît l’ennui ou la déception, ou une certaine tristesse, je me propose de descendre un peu en profondeur, jusqu’à éprouver avec tout mon être cette re-création qui est récréation. Comme si c’était la première fois … J’éprouve dans mon corps cette nouvelle bénédiction qui submerge ennui, déception et tristesse.

Les gestes quotidiens

Bénir dans ses gestes quotidiens, le lever, les soins corporels, les activités ménagères, les allées et venues : comme si c’était la première fois … c’est-à-dire avec attention. Le fait de mettre toute son attention dans les gestes les plus quotidiens nous met fortement en contact avec le présent, c’est-à-dire la Présence. Je sais que la bénédiction m’enveloppe réellement dans le moindre geste fait avec une extrême attention.

Je te bénis, mon Dieu, par tous ces gestes minuscules faits avec attention, comme pour la première fois. Non pas une attention qui génère tension et fatigue. Non, bien plutôt cette attention qui consiste à laisser les couleurs, les formes, les mouvements venir à soi, avec légèreté et bonheur ; et associer ces sensations à un sentiment de gratitude. Eprouver ces sensations au contact de la nature, des personnes, des choses, des événements.

La vie abondante ne se contente pas de jaillir, de couler, d’irriguer, de nourrir ; elle fait du neuf avec ce qui est vieux et fatigué. Je me propose de mieux l’écouter, comme si c’était la première fois. Je crois que paradoxalement, plus je m’exercerai, plus à chaque fois ce sera neuf ! Et plus la bénédiction coulera avec abondance. Merci, mon Dieu !

 

 

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