15 février : Bienheureux Claude de la Colombière, ami du Sacré-Coeur

Claude de la Colombière peut nous aider à bénir le Coeur de Jésus et à nous laisser bénir par lui. L’extrait suivant est tiré de son Journal Spirituel, écrit en 1677, à la fin d’une retraite.

« Ce huitième jour, il me semble que j’ai trouvé un grand trésor, si j’en sais faire mon profit : c’est une ferme confiance en Dieu, fondée sur sa bonté infinie, sur l’expérience que j’ai qu’il ne nous manque point dans nos besoins… C’est pourquoi je suis résolu de ne donner point de bornes à ma confiance et de l’étendre à toutes choses. »

Un bouclier qui m’environne

« Il me semble qu’à l’avenir, je me dois servir de Notre Seigneur comme d’un bouclier qui m’environne et que j’opposerai à tous les traits de mes ennemis.
Vous serez donc ma force, ô mon Dieu, vous serez mon guide, mon directeur, mon conseil, ma patience, ma science, ma paix, ma justice et ma prudence.

J’aurai recours à vous dans mes tentations, dans mes sécheresses, dans mes dégoûts, dans mes ennuis, dans mes craintes, ou plutôt, je ne veux plus craindre, ni les illusions, ni les artifices du démon, ni ma propre faiblesse, ni mes indiscrétions, , ni même ma défiance ; car vous devez être ma force dans toutes mes croix ; vous me promettez que vous le serez à proportion de ma confiance, et, ce qui est admirable, ô mon Dieu, c’est qu’en même temps que vous mettez cette condition, il me semble que vous me donnez cette confiance. »

Je puis tout en celui qui me rend fort

« Soyez éternellement aimé et loué de toutes les créatures, ô mon très aimable Seigneur ! Que ferais, hélas ! si vous n’étiez ma force ? Mais l’étant, comme vous m’en assurez, que ne ferais-je point pour votre gloire ? « Je puis tout en celui qui me rend fort » (Phil 4, 13)

Vous êtes partout dans moi et moi dans vous : donc quelque part que je me trouve, quelque péril, quelque ennemi qui me menace, j’ai ma force avec moi. Cette pensée est capable de dissiper en un moment toutes les peines et surtout quelques retours de la nature, que je trouve si forte en certains moments que je ne puis m’empêcher de trembler pour ma persévérance et de frémir à la vue du dénuement parfait où Dieu me fait la grâce de m’appeler. »

En toi j’ai mon abri

« Tout texte de l’Écriture où il est parlé d’espérance me console et me fortifie : En toi, Seigneur j’ai mon abri, sur moi pas de honte à jamais !… En paix je me couche, aussitôt je m’endors : Toi seul, Seigneur, tu m’établis en sûreté … Je t’aime, Seigneur, ma force … Le Seigneur est mon roc et mon rempart … Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?… Ma force et mon chant, c’est le Seigneur …Il sera aussi, s’il lui plaît, ma reconnaissance. »

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