6 février : bénir avec Marthe Robin

En ce jour d’anniversaire du décès de Marthe Robin, nous te louons et bénissons, Seigneur pour sa vie et son oeuvre, pour sa louange au coeur de la souffrance.

Nous voulons te bénir aujourd’hui avec une prière qu’elle a écrite dans son journal de 1930 :

« O vous qui m’aimez tant, Jésus ici véritablement présent, Dieu caché, écoutez-moi, je vous implore.

Que votre bon plaisir soit mon plaisir, ma passion, mon amour, ma joie ! Donnez-moi de le chercher sans cesse, de le trouver, de l’accomplir jusqu’au bout. Montrez-moi vos chemins, indiquez-moi vos sentiers. Vous avez vos desseins sur moi, faites-les moi connaître, dites-les moi et donnez-moi de les suivre jusqu’au définitif salut de mon âme. Qu’indifférente à tout ce qui se passe et ne voulant voir que vous, j’aime tout ce qui est à vous, mais vous avant tout, vous surtout ô mon Dieu !

Jésus, mes délices et ma vie …

Rendez-moi amère à tout ce qui n’est pas vous, impossible tout désir qui ne vient pas de vous, délicieux tout travail fait pour vous, pénible tout repos qui n’est pas en vous.

Qu’à toute heure, ô mon Jésus, mon âme prenne son vol vers vous ; que ma vie ne soit qu’un acte d’amour, qu’un chant d’amour et de reconnaissance ! Toute action qui ne vous honore et ne vous glorifie pas, faites-moi bien sentir qu’elle n’est rien devant vous.

Que ma piété ne soit pas une habitude, mais un profond élan du coeur, un chant intime et discret.

Ô Jésus, mes délices et ma vie, donnez-moi d’être sans recherche dans mon humilité, sans excès dans mes joies, sans abattement dans mes tristesses, sans exagération dans mes mortifications. Donnez-moi de parler sans détour, d’agir sans faiblesse, d’espérer sans présomption, de me garder toujours humble, pure et sans tache, de répondre sans colère, d’aimer sans faux-semblant, d’édifier sans rougir, d’obéir sans réplique, de souffrir sans murmure.

Je vous demande un coeur …

Bonté suprême, ô Jésus, je vous demande un coeur avide, épris de vous, qu’aucun obstacle, aucune souffrance ne puisse ni effrayer, ni arrêter, qu’aucun bruit ne puisse distraire ; un coeur fidèle, généreux, aimant, qui ne chancelle, qui ne se relâche jamais ; un coeur fort, toujours prêt à lutter après chaque tempête; un coeur chaste jamais séduit, jamais esclave, jamais partagé ; un coeur droit qu’on ne trouve jamais dans les voies du péché.

… un esprit

Et mon esprit, Seigneur : qu’impuissant à vous méconnaître, ardent à vous chercher, fidèle à vous servir, il sache vous trouver toujours, vous, la suprême Sagesse, vous, la Bonté et l’Amour infinis ! Que mes entretiens ne déplaisent pas trop à votre coeur ; que confiante, douce, alme, aimante, j’attende vos divines réponses et que, sur votre parole, je me repose en paix. Puissent l’amour et la souffrance me faire sentir les épines de votre couronne, les clous de vos mains et de vos pieds, la blessure et l’agonie de votre coeur … toutes les plaies de votre saint corps ! Puisse la grâce me verser vos dons sur le chemin de l’exil ! Et puisse la gloire m’enivrer de vos joies dans la céleste patrie. »

Que le Seigneur vous bénisse abondamment aujourd’hui !

 

Écrire un commentaire